Stacks Image 6908
Lindsay Turner
Poète, critique et traductrice, Lindsay Turner est l’autrice des recueils de poésie The Upstate (University of Chicago Press, 2023) et Songs & Ballads (Prelude Books, 2018). Elle a traduit Anne Dufourmantelle, Stéphane Bouquet, Frédéric Neyrat, Richard Rechtman, Ryoko Sekiguchi entre autres. Sa traduction de The Next Loves de Bouquet a été sélectionnée pour le National Translation Award et nommée parmi les dix meilleurs recueils de poésie de 2019 par le New York Times. Originaire du nord-est du Tennessee, elle vit à Cleveland, Ohio, où elle est professeure d’anglais et d’écriture créative à la Case Western Reserve University.
Vimeo Video

Chez joca seria

Stacks Image 6980
juillet 2024
978-2-84809-387-1
10,5 x 15
cm
119 pages

11 €
Lindsay Turner
Chansons et ballades

traduit de l'anglais (États-Unis) par Stéphane Bouquet




«Voici des poèmes pleins d’esprit, tantôt vifs tantôt mélancoliques, ne renonçant jamais à la fraîcheur. En déployant un lyrisme critique, en faisant chanter la pensée, Lindsay Turner a fait ce que peu de gens savent faire: “Mardi et je veux une image/de la condition écologique/cette pluie n’est simplement pas normale/mardi monte dans la voiture.” La poète lance des incantations qui évoquent et combattent une époque aux violences insidieuses – des ciels étranges, des bureaux laids, des jours fériés, un climat menaçant, de sombres pressentiments, une vie faite d’erreurs. Ses antennes frémissent dans cette atmosphère de désastre, ses poèmes se font les “gardiens de notre détresse collective.” Chansons, ballades, refrains, méditations fracturées: ces poèmes offrent une contre-mesure, un contre-chant à rebours du régime contemporain du tout calcul. L’océan, l’amour, la mesure d’une journée: n’est-ce là “rien à nos yeux”? “Ne servons-nous donc à rien”? Ces poèmes de la dépossession et du dessaisissement révèlent toute leur intelligence dans un jeu pince-sans-rire aussi subtil que sensible. Lindsay Turner soumet la forme poétique au travail et jeu sensuel du texte, au rythme de ses vers. “Qui tiendra et comptera ces pièces?/C’est quoi le job du quatrain mal taillé?”»

Maureen N. McLane