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- La compagnie du fleuve
- Le Compte de Chanteleine
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- La Coupole et autres poèmes
- Debbie : une épopée
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- Démons de l'analogie
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- La Dernière aventure du Che
- Derrière la montagne
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- Du même auteur
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- Je demeure ta voix retenue
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- Journal de prison
- Juste avant d'écrire
- Là
- Laissez-moi seule
- La Langue fait battre mon cœur
- La Langue de Najac
- Lettre aux autres
- Lettres de Gaston Chaissac à Albert Gleizes et à Juliette Roche
- Madame mon copain
- Manny
- Maurice Le Roux
- La Maison de la mariée
- De la MCLA au grand T
- Méditations dans l'urgence
- Memento Mori
- Mes beaux habits au clou
- Messe pour une planète fragile
- Méthodologie de la vie clandestine
- Un mobile
- Un monde analogique
- Les Montagnes de Worcester
- Les naissances latentes
- Nantes
- Nantes & Rennes sous le regard des architectes du 21e siècle
- La nature de l'art
- Ni enfant, ni rossignol
- Noms de Nantes
- Nos vies insolites
- Notes d'un peintre
- Nouvelle Revue Nantaise n° 6 : Julien Lanoë, un homme dans sa ville
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- Objecteurs Artmakers
- Odyssée, Odyssée 2, Odyssée 3
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- L'Œil excessif
- Omar Porras & le Teatro Malandro
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- Peindre le moment pour vous cette nuit
- Penche-toi !
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- La pharmacie des mots
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- De père en fils
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- Poèmes déjeuner
- La Poésie comme on respire
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- Renflouer la poésie
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- Retour à la ville
- Retour de tombe
- Retour sur un départ manqué
- Reste(s)
- REX
- Rimbaud Napoléon et l'externet
- La Rivière des cassis
- Sagrado Corazon
- Sainte-Croix
- La Séparation de corps
- Séquoiadrome
- Si tu croîs, Maïs
- Solitudes
- Les Sonnets
- sonnetssonnants
- Souveraines
- Suivre les morts
- Sunderland ML 796, de père en fils
- Sur le motif
- Susie Glenn
- Une tache de naissance
- T'en allant dans la nuit moscovite
- Le Tendre Inventaire des vivants & des morts
- Le Théâtre géographique
- Les Tigres de Wajdi Mouawad
- Touché, coulé
- La Tour Amazonie
- De toute lumière
- Traversées
- Triptyque de l'ongle
- Translations
- Transmission de pensées
- Trente-six sculptures de Jean-Louis Faure
- 3e Acte
- Les Tuggs à Ralmsgate
- Une autre façon d'écrire sur le sable
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- La Vie comme ça
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- Visiteur du clair et de l'obscur
- Les Vivants, les Morts et les Marins
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Viennent de paraître

juin 2025
ISBN 978-2-84809-392-5
22 x 29 cm
400 pages
27,50 €
ISBN 978-2-84809-392-5
22 x 29 cm
400 pages
27,50 €
Prix de vente
Tirage limité à 25 exemplaires
accompagné
d'un dessin
original
de David Ryan
= 100 €

Si Civil Hope est avant tout un livre d’art, il est l’occasion de retracer le parcours du peintre David Ryan face à la guerre civile irlandaise, ancrée dans son quotidien à travers les épreuves familiales et publiques partagées avec sa mère. Le propos débute en 1969, lorsque David, enfant, découvre douloureusement son identité irlandaise confrontée au racisme d’un voisin anglais et à la violence inexplicable qui s’installe autour de lui.
Dans la seconde partie du livre, des figures de solidarité apparaissent à partir de 1975, révélant des luttes intellectuelles, de nouvelles résistances qui se tissent dans le quotidien. Jusqu’en 1984, ces forces agissent dans l'ombre, dans les vies intimes et les solidarités parallèles, loin de tout artifice. Enfin, le livre s’achève sur la reconnaissance, en 2010, de l’influence fondamentale de sa mère dans sa vie et son art. Sa mère lui a transmis sa vision émancipatrice et son idéal cosmopolite, un legs précieux. En filigrane, l’histoire salue ces luttes portées par des binômes familiaux, mères, sœurs, frères, comme le duo emblématique Bobby et Marcella Sands, rappelant que la résistance s’est souvent inscrite dans les liens du sang, là où la culture s’ancre et survit.
Civil Hope s’organise autour du texte central de Danny Morrison, figure historique des mouvements sociaux et des luttes politiques dans le nord de l’Irlande de 1972 jusqu’à aujourd’hui.
Il comprend également un texte d'Andrée Murphy responsable des suivis juridiques auprès des familles victimes du conflit qui met l'accent sur les mères irlandaises victimes oubliées du conflit nord irlandais.
Civil Hope (les dessins et documents) se divise en trois grandes parties :
1/ THIS IS NOT A REVOLUTION (2020-21)
Collection du Fonds national d’Art contemporain, Paris. 2022. 473 dessins. 37 blocks, chaque block
composé de 12 dessins.
2/ L’EAU QUI FEND LA PIERRE AVEC L’HERBE - acte I. (2022-23)
175 dessins : Army Of Herbs. Strategy Of The Lark. Darkness Is Not An End. The Grove.
3/ REPAIR REQUEST (2023-24)
1308 dessins, 108 blocks. Chaque block composé de 12 dessins (11 portraits évasifs et 1 oblique classé
sans suite).
Auteurs : Danny Morrison, Cédric Fauq, Erik Avert, Loïc Legall, Paul de Sorbier et Andrée Murphy.
Ouvrage bilingue, français / anglais
Dans la seconde partie du livre, des figures de solidarité apparaissent à partir de 1975, révélant des luttes intellectuelles, de nouvelles résistances qui se tissent dans le quotidien. Jusqu’en 1984, ces forces agissent dans l'ombre, dans les vies intimes et les solidarités parallèles, loin de tout artifice. Enfin, le livre s’achève sur la reconnaissance, en 2010, de l’influence fondamentale de sa mère dans sa vie et son art. Sa mère lui a transmis sa vision émancipatrice et son idéal cosmopolite, un legs précieux. En filigrane, l’histoire salue ces luttes portées par des binômes familiaux, mères, sœurs, frères, comme le duo emblématique Bobby et Marcella Sands, rappelant que la résistance s’est souvent inscrite dans les liens du sang, là où la culture s’ancre et survit.
Civil Hope s’organise autour du texte central de Danny Morrison, figure historique des mouvements sociaux et des luttes politiques dans le nord de l’Irlande de 1972 jusqu’à aujourd’hui.
Il comprend également un texte d'Andrée Murphy responsable des suivis juridiques auprès des familles victimes du conflit qui met l'accent sur les mères irlandaises victimes oubliées du conflit nord irlandais.
Civil Hope (les dessins et documents) se divise en trois grandes parties :
1/ THIS IS NOT A REVOLUTION (2020-21)
Collection du Fonds national d’Art contemporain, Paris. 2022. 473 dessins. 37 blocks, chaque block
composé de 12 dessins.
2/ L’EAU QUI FEND LA PIERRE AVEC L’HERBE - acte I. (2022-23)
175 dessins : Army Of Herbs. Strategy Of The Lark. Darkness Is Not An End. The Grove.
3/ REPAIR REQUEST (2023-24)
1308 dessins, 108 blocks. Chaque block composé de 12 dessins (11 portraits évasifs et 1 oblique classé
sans suite).
Auteurs : Danny Morrison, Cédric Fauq, Erik Avert, Loïc Legall, Paul de Sorbier et Andrée Murphy.
Ouvrage bilingue, français / anglais
Daniel Gerard Morrison, dit Danny Morrison, né le 9 janvier 1953 à Belfast, est une figure marquante du républicanisme nord-irlandais. Activiste engagé, il est souvent associé à la Provisional Irish Republican Army (IRA) et au Sinn Féin, avant de devenir écrivain et journaliste.
Arrêté en 1972, il a été interné dans le camp de prisonniers de Long Kesh et libéré à la fin de l'année 1973.
En 1975, il prend la direction éditoriale du Republican News. Entre 1979 et 1990, il occupe le poste de directeur des relations publiques du Sinn Féin. En 1982, il est élu député à l’Assemblée nord-irlandaise, consolidant son rôle dans la sphère politique.
Pendant la grève de la faim irlandaise de 1981, Morrison a été le porte-parole de Bobby Sands, le leader des grévistes de la faim de l'IRA, élu au Parlement britannique protestant qu'il était un prisonnier politique. Selon un intermédiaire entre les dirigeants de l'IRA et le gouvernement britannique, « Danny Morrison, Martin McGuinness et Gerry Adams étaient les seules personnes suffisamment influentes pour offrir « la persuasion, l'éducation et la connaissance" nécessaires à la conclusion d'un accord entre les grévistes et les fonctionnaires britanniques. »
En 1990, sa carrière prend un tournant dramatique : il est condamné à huit ans de prison pour sa prétendue implication dans l'enlèvement de "Sandy" Lynch, un informateur infiltré dans l’IRA provisoire par la Special Branch. À sa sortie de prison, Danny Morrison s’oriente vers une activité publique plus légale, se consacrant à l’écriture et au journalisme. Il collabore avec des publications prestigieuses comme The Irish Times, The Washington Post et The Guardian. Auteur prolifique, il a signé quatre romans et plusieurs ouvrages de non-fiction, des dizaines d'essais sur la politique, l'histoire et la culture, ainsi que trois pièces de théâtre, témoins de sa réflexion sur le conflit nord-irlandais et ses expériences personnelles.
En 2008, sa condamnation dans l'affaire Lynch a été annulée après que des preuves ont révélé qu'il avait été piégé par les services de renseignement britanniques. Il a poursuivi avec succès les autorités britanniques pour poursuites malveillantes et emprisonnement injustifié.
Arrêté en 1972, il a été interné dans le camp de prisonniers de Long Kesh et libéré à la fin de l'année 1973.
En 1975, il prend la direction éditoriale du Republican News. Entre 1979 et 1990, il occupe le poste de directeur des relations publiques du Sinn Féin. En 1982, il est élu député à l’Assemblée nord-irlandaise, consolidant son rôle dans la sphère politique.
Pendant la grève de la faim irlandaise de 1981, Morrison a été le porte-parole de Bobby Sands, le leader des grévistes de la faim de l'IRA, élu au Parlement britannique protestant qu'il était un prisonnier politique. Selon un intermédiaire entre les dirigeants de l'IRA et le gouvernement britannique, « Danny Morrison, Martin McGuinness et Gerry Adams étaient les seules personnes suffisamment influentes pour offrir « la persuasion, l'éducation et la connaissance" nécessaires à la conclusion d'un accord entre les grévistes et les fonctionnaires britanniques. »
En 1990, sa carrière prend un tournant dramatique : il est condamné à huit ans de prison pour sa prétendue implication dans l'enlèvement de "Sandy" Lynch, un informateur infiltré dans l’IRA provisoire par la Special Branch. À sa sortie de prison, Danny Morrison s’oriente vers une activité publique plus légale, se consacrant à l’écriture et au journalisme. Il collabore avec des publications prestigieuses comme The Irish Times, The Washington Post et The Guardian. Auteur prolifique, il a signé quatre romans et plusieurs ouvrages de non-fiction, des dizaines d'essais sur la politique, l'histoire et la culture, ainsi que trois pièces de théâtre, témoins de sa réflexion sur le conflit nord-irlandais et ses expériences personnelles.
En 2008, sa condamnation dans l'affaire Lynch a été annulée après que des preuves ont révélé qu'il avait été piégé par les services de renseignement britanniques. Il a poursuivi avec succès les autorités britanniques pour poursuites malveillantes et emprisonnement injustifié.
Andrée Murphy est originaire de Dublin, mais elle réside à Belfast depuis 1994. Elle occupe le poste de directrice adjointe de Relatives for Justice, une ONG nationale d’aide aux victimes qui offre un soutien thérapeutique et plaide pour les droits des personnes endeuillées ou blessées par le conflit. Titulaire d’un master en droit international des droits de l’homme, Andrée s’est spécialisée dans la recherche sur les femmes touchées par les traumatismes liés aux conflits. Son expertise l’a amenée à témoigner devant les Nations Unies à Genève et lors d’audiences au Congrès américain. Andrée est également chroniqueuse pour le Belfast Media Group et contribue régulièrement aux médias audiovisuels, où elle offre des analyses et des commentaires politiques.
Cédric Fauq est commissaire en chef au Capc depuis septembre 2021. Ses projets les plus récents incluent les expositions collectives Air de repos (Breathwork), Barbe à Papa et Le Club du Poisson-Lune ainsi que le festival de performances L’Académie des Mutantes. Au Capc, il a également collaboré avec les artistes Nina Beier, Abbas Zahedi, Olu Ogunnaike, Sung Tieu, Aria Dean et Maxime Bichon. De 2020 à 2021, il a été curateur au Palais de Tokyo. Avant cela, il était curateur des expositions à Nottingham Contemporary (Royaume-Uni). Cédric Fauq développe également des projets en indépendant et a récemment travaillé avec Matthieu Laurette pour son exposition rétrospective au MAC VAL.
Erik Avert est né en 1987. Après un Dnsep à la Haute Ecole des Arts du Rhin à Mulhouse en 2011, il écrit une thèse sous la direction d'Olivier Lussac, sur les aspects transdisciplinaires des œuvres de George Brecht. Depuis l’obtention de son doctorat en 2017, et sa publication aux Presses du réel en 2021, Erik Avert continue la création en vidéo et en musique électroacoustique.
Commissaire d'expositions, critique d’art, ancien du Centre Georges Pompidou à Paris, Loïc Le Gall est depuis 2019 le directeur de Passerelle à Brest.
Paul de Sorbier, au travers du projet de la Maison Salvan dont il est directeur, accompagne des artistes en résidence, apporte un regard sur des démarches qui murissent, des œuvres qui se façonnent. Il construit aussi avec eux des expositions et aborde le domaine de l’édition.
Go Figure : Allez comprendre. Ce livre de Rae Armantrout dit l’émerveillement. Sans renoncer à élucider le mystère de l’existence, la poétesse invite d’abord le lecteur à s’étonner, à ouvrir grand les yeux pour reconfigurer l’apparence du monde en empêchant que ne le recouvre le voile de l’habitude. De l’astrophysique à l’économie contemporaine, en passant par le règne végétal et les nouvelles technologies, Rae Armantrout crée des juxtapositions inattendues qui renouvellent notre regard. Ces poèmes du questionnement et du désir offrent une expérience totale, qui touche autant le corps que l’esprit : une célébration du langage qui se réinvente à chaque lecture.
Membre du groupe des poètes L=A=N=G=U=A=G=E, Rae Armantrout déploie dans ses poèmes une voix lyrique multiforme qui émerge d’un univers domestique. Née à Vallejo, en Californie, elle a étudié avec Denise Levertov à l’Université d’État de San Francisco. Elle a publié de nombreux recueils de poèmes dont Finalists (2022), Conjure (2020), Versed (2009), prix Pulitzer de poésie 2010 et National Book Critics Circle Award 2009. Autrice d’un récit, True (1998), Rae Armantrout a publié un volume de Collected Prose en 2007 chez Singing Horse Press. Allez comprendre est la traduction de Go Figure (2024).
Membre du groupe des poètes L=A=N=G=U=A=G=E, Rae Armantrout déploie dans ses poèmes une voix lyrique multiforme qui émerge d’un univers domestique. Née à Vallejo, en Californie, elle a étudié avec Denise Levertov à l’Université d’État de San Francisco. Elle a publié de nombreux recueils de poèmes dont Finalists (2022), Conjure (2020), Versed (2009), prix Pulitzer de poésie 2010 et National Book Critics Circle Award 2009. Autrice d’un récit, True (1998), Rae Armantrout a publié un volume de Collected Prose en 2007 chez Singing Horse Press. Allez comprendre est la traduction de Go Figure (2024).

novembre 2024
21 x 29,7 cm
72 pages
978-2-84809-393-2
14 €
21 x 29,7 cm
72 pages
978-2-84809-393-2
14 €
Écrire l'Apocalypse II
Christine Van Acker
Ysiaka Anam
Néhémy Pierre-Dahomey
Éric Omond
Hugo Paviot
Christine Van Acker
Ysiaka Anam
Néhémy Pierre-Dahomey
Éric Omond
Hugo Paviot
Écrire l’Apocalypse ! Voilà le surprenant défi que la Ville d’Angers a lancé, depuis 2011, aux écrivains accueillis en résidence durant deux mois dans différents quartiers de la ville. Ce choix trouve toute sa légitimité dans les œuvres magistrales qui sont une fierté parmi tant d’autres de la cité angevine : la tapisserie de L’Apocalypse au château d’Angers et Le Chant du Monde de Jean Lurçat exposé dans l’ancien hôpital Saint-Jean.
Après la parution d’un premier volume collectif en 2016, cette nouvelle édition rassemble les textes des cinq derniers auteurs accueillis de 2017 à 2022.
Toujours surprenantes et riches d’émotions, libres dans l’expression, ces pièces tissées par les auteurs donnent à voir de quelle manière ce thème résonne dans la création contemporaine et prolongent ainsi le dialogue instauré par la tapisserie de L’Apocalypse.
préface de Nicolas Dufetel
potface de Catherine Malard
Après la parution d’un premier volume collectif en 2016, cette nouvelle édition rassemble les textes des cinq derniers auteurs accueillis de 2017 à 2022.
Toujours surprenantes et riches d’émotions, libres dans l’expression, ces pièces tissées par les auteurs donnent à voir de quelle manière ce thème résonne dans la création contemporaine et prolongent ainsi le dialogue instauré par la tapisserie de L’Apocalypse.
préface de Nicolas Dufetel
potface de Catherine Malard
« Voici des poèmes pleins d’esprit, tantôt vifs tantôt mélancoliques, ne renonçant jamais à la fraîcheur. En déployant un lyrisme critique, en faisant chanter la pensée, Lindsay Turner a fait ce que peu de gens savent faire : “Mardi et je veux une image/de la condition écologique/cette pluie n’est simplement pas normale/mardi monte dans la voiture.” La poète lance des incantations qui évoquent et combattent une époque aux violences insidieuses – des ciels étranges, des bureaux laids, des jours fériés, un climat menaçant, de sombres pressentiments, une vie faite d’erreurs. Ses antennes frémissent dans cette atmosphère de désastre, ses poèmes se font les “gardiens de notre détresse collective.” Chansons, ballades, refrains, méditations fracturées : ces poèmes offrent une contre-mesure, un contre-chant à rebours du régime contemporain du tout calcul. L’océan, l’amour, la mesure d’une journée : n’est-ce là “rien à nos yeux” ? “Ne servons-nous donc à rien” ? Ces poèmes de la dépossession et du dessaisissement révèlent toute leur intelligence dans un jeu pince-sans-rire aussi subtil que sensible. Lindsay Turner soumet la forme poétique au travail et jeu sensuel du texte, au rythme de ses vers. “Qui tiendra et comptera ces pièces ?/C’est quoi le job du quatrain mal taillé ?” »
Maureen N. McLane
Commande publique de la commune de Najac en 2018, avec le soutien de l’Union européenne (programme Leader), du ministère de la Culture, de la région Occitanie, du département de l’Aveyron et de la Communauté de Communes Ouest Aveyron.
Initiée par la commune de Najac en 2018 et inaugurée en 2023, cette commande artistique avait pour objet la conception et la réalisation d’une œuvre d’art combinée à l’aménagement de l’espace public aux abords de la Maison du Gouverneur, Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine (CIAP) des Bastides du Rouergue.
L’installation de deux sculptures, l’une en bronze, La Langue de Najac, l’autre en ciment réfractaire, Le Siège de l’éthernité à venir, a donné lieu à une complète réhabilitation des espaces en friche afin de penser une nouvelle circulation pour les habitants et les visiteurs. La scénographie qui intègre les œuvres, composée de deux escaliers et d’un aménagement paysager dédié aux essences locales, herbes folles et plantes aromatiques, propose de nouveaux points de vue et un parcours autour des sens.
Initiée par la commune de Najac en 2018 et inaugurée en 2023, cette commande artistique avait pour objet la conception et la réalisation d’une œuvre d’art combinée à l’aménagement de l’espace public aux abords de la Maison du Gouverneur, Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine (CIAP) des Bastides du Rouergue.
L’installation de deux sculptures, l’une en bronze, La Langue de Najac, l’autre en ciment réfractaire, Le Siège de l’éthernité à venir, a donné lieu à une complète réhabilitation des espaces en friche afin de penser une nouvelle circulation pour les habitants et les visiteurs. La scénographie qui intègre les œuvres, composée de deux escaliers et d’un aménagement paysager dédié aux essences locales, herbes folles et plantes aromatiques, propose de nouveaux points de vue et un parcours autour des sens.

Octobre 2024
144 p.
220 x 280 mm
ISBN 978-2-84809-385-7
relié
19 €
144 p.
220 x 280 mm
ISBN 978-2-84809-385-7
relié
19 €
« Telle une fable qui se lirait à l’envers, la démarche de Jean-François Courtilat traque les ruines et les exuvies de notre présence au monde. Ses œuvres en sont les vestiges thermoformés, les mues abandonnées de l’animal bipède. Il faut imaginer les discussions enflammées que soulèveraient la trouvaille de ses pièces, quelques milliers d’années après l’ère d’anthropos et des Jésus Christs crucifiés. »
Marion Zilio, Translations, 2024

L'image de couverture est de Joshua Marsh, "Asymmetrical Synthesis of the Sensible" (2021), acrylic on canvas over panel, 56 x 43 cm
© Joshua Marsh, 2021
© Joshua Marsh, 2021
mai 2024
15 x 20 cm
304 pages
978-2-84809-386-4
25 €
15 x 20 cm
304 pages
978-2-84809-386-4
25 €
Une autre façon d'écrire
sur le sable
John Yau
Traduction de l’anglais (États-Unis), postface et notes de Marc Chénetier
sur le sable
John Yau
Traduction de l’anglais (États-Unis), postface et notes de Marc Chénetier
“Fais-moi plaisir et change la couleur de tes pensées avant qu’elles ne s’enflamment” : nous voilà prévenus, ce livre comporte de graves risques inflammatoires pour la rétine comme pour l’esprit. John Yau nous en fait voir de toutes les couleurs, lançant sa “machine de mots” sur le chemin de la peinture où l’on croise Hieronymus Bosch, J. M. W. Turner, Francis Bacon, Yves Klein, entre autres. Ce livre est une invitation à “tremper” dans la peinture “avant que les mots ne domestiquent cette expérience” : si les peintres prennent ici la parole, les poètes se font aussi entendre, des auteurs chinois de la dynastie Tang menés par Li Po et Tu Fu jusqu’à Dickinson, Baudelaire, Mallarmé, Trakl. Il ne s’agit pas pour autant d’une “lutte” pictura poesis: les mots sont trop conscients de leur matière verbale pour vouloir rivaliser avec les images.
Dans cette poésie tendue entre le visible et le lisible, les couleurs sont invitées à muter pour devenir “des êtres humains / des individus hautement évolués.” Nous frayons alors avec ces personnages d’un nouveau genre, quitte à en retirer quelques joyeux bleus. Quant au personnage principal du poète lui-même, il se joue de nous dans une galerie de “portraits manquants” : sa biographie “raconte l’histoire de quelqu’un qu’il n’a jamais rencontré” et les seules confessions offertes sont celles d’un “sac à provision recyclé.”
Dans le jeu de miroirs et d’images de John Yau, peut-être est-ce alors “une entreprise idiote / d’essayer de mettre des mots sur des idées”. Le poète corrige aussitôt cette pensée en nous demandant : “ne vous êtes-vous pas parfois trouvés avec moi / Tout au fond d’une flûte de champagne ?” Au fil des pages, nous nous égayons en effet dans le mousseux des mots : Une autre façon d’écrire sur le sable est un livre qui pétille, un livre de fête.
Dans cette poésie tendue entre le visible et le lisible, les couleurs sont invitées à muter pour devenir “des êtres humains / des individus hautement évolués.” Nous frayons alors avec ces personnages d’un nouveau genre, quitte à en retirer quelques joyeux bleus. Quant au personnage principal du poète lui-même, il se joue de nous dans une galerie de “portraits manquants” : sa biographie “raconte l’histoire de quelqu’un qu’il n’a jamais rencontré” et les seules confessions offertes sont celles d’un “sac à provision recyclé.”
Dans le jeu de miroirs et d’images de John Yau, peut-être est-ce alors “une entreprise idiote / d’essayer de mettre des mots sur des idées”. Le poète corrige aussitôt cette pensée en nous demandant : “ne vous êtes-vous pas parfois trouvés avec moi / Tout au fond d’une flûte de champagne ?” Au fil des pages, nous nous égayons en effet dans le mousseux des mots : Une autre façon d’écrire sur le sable est un livre qui pétille, un livre de fête.
Depuis plus de vingt ans, des auteurs et artistes sont venus en résidence autour du lac de Grand-Lieu. Derrière eux, ils ont laissé des livres, des œuvres plastiques, des souvenirs dans les têtes de ceux qu’ils y ont croisés. Anne Savelli et Joachim Séné ont revisité toute cette fabuleuse matière accumulée au fil du temps qui compose une autre réalité de Grand-Lieu.
À travers deux personnages aux ambitions antagonistes (Dita Kepler, qui veut conserver les œuvres créées au bord du lac, et Destroy Keeper, qui a pour mission de les détruire), les auteurs convoquent les écrits et les présences de tous ceux et celles qui les ont précédés. Pour parvenir à leurs fins, ils vont même jusqu’à s’infiltrer dans un clip de Mylène Farmer, intitulé « À quoi je sers ». Faut-il résister à l’effacement, à l’oubli, et si oui, comment ? Telle serait, entre eux, l’éternelle question.
À travers deux personnages aux ambitions antagonistes (Dita Kepler, qui veut conserver les œuvres créées au bord du lac, et Destroy Keeper, qui a pour mission de les détruire), les auteurs convoquent les écrits et les présences de tous ceux et celles qui les ont précédés. Pour parvenir à leurs fins, ils vont même jusqu’à s’infiltrer dans un clip de Mylène Farmer, intitulé « À quoi je sers ». Faut-il résister à l’effacement, à l’oubli, et si oui, comment ? Telle serait, entre eux, l’éternelle question.
En quarante ans d’écriture, au travers de ses romans, nouvelles et poèmes, Philippe Stella aura mis en scène toutes les mutations de Grand-Lieu - ce pays spongieux qui l’a vu naître, et dont il enrichit la légende à chacune de ses publications. Peut-être a-t-il accompli cette fameuse « tentative d’épuisement d’un lieu » à laquelle rêvait Georges Perec. Mais ce faisant, peut-être s’est-il aussi épuisé lui-même... Voici quelque temps déjà qu’il pense ça ; ce matin particulièrement, tandis que sa Twingo refuse de démarrer.
« Ratissant le plancher du véhicule, l’aspirateur a façonné une pelote grise que tu laisses rouler dans le sac poubelle. C’est un mélange de poils de chien (mais le chien n’est plus), de feuilles mortes et de limon desséché, de pollens divers et de papillons en miettes. Le paysage est dans la voiture, comme la voiture dans le paysage. »
« Ratissant le plancher du véhicule, l’aspirateur a façonné une pelote grise que tu laisses rouler dans le sac poubelle. C’est un mélange de poils de chien (mais le chien n’est plus), de feuilles mortes et de limon desséché, de pollens divers et de papillons en miettes. Le paysage est dans la voiture, comme la voiture dans le paysage. »
En apnée
Fabrice Melquiot
Jeanne Roualet
En apnée est un poème-livre de l’écrivain-performer Fabrice Melquiot, en collaboration avec la graphiste et plasticienne Jeanne Roualet.
L’apnéiste tombe. Ivre d’air et d’eau, il consent à chuter. Il veut l’obscurité, le silence et le froid ; mourant à la surface du monde, il espère l’inversement des forces, conscient que la beauté pulmonaire s’estime en litres et en symboles. Douze ou treize litres, si le corps sait se creuser, s’ouvrir et s’enclore. Et puis l’amour du mystère, la folie sans saison des abysses, la mesure de soi. Il faut lire En apnée comme un passage au noir, une descente dans nos ruptures, nos dégâts, nos erreurs, nos échecs, pour, du monde, affirmer qu’on attend encore quelque chose : que nous devenions – celles et ceux de notre espèce - des athlètes métaphysiques, désireux de redessiner la surface en approchant le fond, « chargés de l’humanité et des animaux même. »
Fabrice Melquiot
Jeanne Roualet
En apnée est un poème-livre de l’écrivain-performer Fabrice Melquiot, en collaboration avec la graphiste et plasticienne Jeanne Roualet.
L’apnéiste tombe. Ivre d’air et d’eau, il consent à chuter. Il veut l’obscurité, le silence et le froid ; mourant à la surface du monde, il espère l’inversement des forces, conscient que la beauté pulmonaire s’estime en litres et en symboles. Douze ou treize litres, si le corps sait se creuser, s’ouvrir et s’enclore. Et puis l’amour du mystère, la folie sans saison des abysses, la mesure de soi. Il faut lire En apnée comme un passage au noir, une descente dans nos ruptures, nos dégâts, nos erreurs, nos échecs, pour, du monde, affirmer qu’on attend encore quelque chose : que nous devenions – celles et ceux de notre espèce - des athlètes métaphysiques, désireux de redessiner la surface en approchant le fond, « chargés de l’humanité et des animaux même. »
Si tu crois, Mais
Pascale Ruffel
Alma vit aux pieds du volcan Cerro Calcinado au Guatemala. La fin est proche, elle le sent. Alors, elle pense au fils qu’elle a mis au monde bien des saisons plus tôt et qu’elle n’a pas vu grandir. Sans papier et sans crayon, elle lui écrit de ses yeux qui se posent sur le gris du ciel, sur le drap bleu du lac ou sur les planches centenaires de la cabane de Rosita. Par delà la profondeur de l’océan et au-delà des mots perdus, il l’entend.
« Si tu croîs Maïs, si tu pares la tombe de tendres épis, le vent complice apportera des graines de coquelicot. Car le vent souffle les rêves. Les fleurs pourpres, éclatantes pousseront libres et légères. Le jaune doré se mêlera au rouge radieux, ils inonderont le sol de leurs reflets. Tu seras honoré, Maïs. À toi, je peux faire cette demande car toi et moi, tu le sais bien, nous parlons la même langue. »
Pascale Ruffel
Alma vit aux pieds du volcan Cerro Calcinado au Guatemala. La fin est proche, elle le sent. Alors, elle pense au fils qu’elle a mis au monde bien des saisons plus tôt et qu’elle n’a pas vu grandir. Sans papier et sans crayon, elle lui écrit de ses yeux qui se posent sur le gris du ciel, sur le drap bleu du lac ou sur les planches centenaires de la cabane de Rosita. Par delà la profondeur de l’océan et au-delà des mots perdus, il l’entend.
« Si tu croîs Maïs, si tu pares la tombe de tendres épis, le vent complice apportera des graines de coquelicot. Car le vent souffle les rêves. Les fleurs pourpres, éclatantes pousseront libres et légères. Le jaune doré se mêlera au rouge radieux, ils inonderont le sol de leurs reflets. Tu seras honoré, Maïs. À toi, je peux faire cette demande car toi et moi, tu le sais bien, nous parlons la même langue. »
Les inoubliables
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